Presse

Pole position « Elsa Boyer signe un essai stimulant, Turing. Rencontre avec la jeune essayiste. [...] En tant que critique littéraire, j’ai toujours pensé qu’il existait deux sortes d’admiration. La première, la plus majoritaire, est pour des livres qu’on n’aurait jamais voulu soi-même écrire si bien qu’on est heureux que quelqu’un se soit si bien dévoué à votre place ; l’autre, beaucoup plus rare et intense, est pour des livres dont se dit, avec une pointe dejalousie : "Celui-là,j’aurais aimé l’écrire." » 

Les chats à la conquête du monde

Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français.

Originaire du nord de l’Afrique, du Proche-Orient et d’Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais, qu’en est-il sur d’autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd’hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines.  

Avec :

- Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023)

- Éric Baratay, historien et professeur l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l’histoire de l’animal, auteur notamment Cultures félines (XVIIIe-XXIe siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021)

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/8-milliards-de-voisins/20230922-les-chats-%C3%A0-la-conqu%C3%AAte-du-monde

Que signifie l'expression "faire famille" ? Entre celle d'où l'on vient et celle que l'on crée, comment et pourquoi construire une famille ? À nouveau, les injonctions du patriarcat ne sont pas sans incidence sur la définition de la famille. Les invitées y préfèrent ainsi l'action de faire famille.

Avec Sophie Galabru, philosophe, et Sophie Adriansen, autrice.

Pour écouter l'émission : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-mercredi-01-novembre-2023-2208636

Traditionnellement, maman s'occupe des enfants et papa travaille. 

Et si l'on repensait la parentalité et le rapport au travail ?   Et si l’on faisait des choix à l’aune de ce que l’on désire ?

Pour en parler, j’ai le plaisir de recevoir Sophie Adriansen, autrice de plus de 70 ouvrages de littérature jeunesse et générale, traduits en différentes langues et lauréats de nombreux prix littéraires. Elle vient de publier son premier essai "Qui s’occupe des enfants ? Repenser la parentalité traditionnelle" paru aux éditions Les Pérégrines.

À la naissance de leur deuxième enfant, Sophie Adriansen et son mari ont fait un choix : elle continuerait à travailler, il deviendrait père au foyer. Ils trouvaient cette décision logique et confortable, la société leur a répondu qu’elle était radicale.

Questionnant habilement la  répartition  genrée des rôles, les congés parentaux, le rapport au travail, la culpabilité maternelle, l’argent, le mode de garde ou encore la charge mentale, l’autrice ouvre des pistes de réflexion enrichissantes et nous invite avec bienveillance à nous interroger sur les multiples manières de faire famille.  

https://podcast.ausha.co/il-y-avait-une-fois/repenser-la-parentalite-et-le-rapport-au-travail

Va voir papa, maman travaille « En tant que femme qui travaille, j’en fais plus à la maison avec un mari au foyer que n’en ferait un homme travaillant dont l’épouse serait au foyer. » C’est ce que constate Sophie Adriansen et c’est le coeur de son livre, Qui s’occupe des enfants ? Car si l’autrice et son conjoint décident d’un commun accord, à la naissance de leur deuxième rejeton, qu’elle continuera à travailler et qu’il restera au logis, les choses ne se passent pas aussi simplement que dans le modèle traditionnel. [...]

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE « Alan Turing à la lumière du genre »

Pourquoi Siri, Cortana, Alexa, ces intelligences artiflcielles de compagnie, sont-elles des femmes par défaut ? Parce que, dès l’origine, il y a quelque chose d’infiniment genré - pour ne pas dire sexiste dans l’informatique. [...]

Mercredi 8 novembre à 19h30, nous aurons le plaisir de recevoir Lauren Malka pour une rencontre autour de son essai Mangeuses - Histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l’excès, qui paraît aux éditions Les Pérégrines.

Dans ce récit-enquête passionnant, Lauren Malka questionne l’appétit et le rapport souvent complexe des femmes à la nourriture. Un sujet qui demeure une préoccupation pour beaucoup de femmes quels que soient l’époque et le milieu social, et qui a souvent été un terrain d’injonctions et de contrôle de la part des hommes. Entre essai, témoignages et anecdotes culturelles, littéraires et historiques, cet ouvrage nécessaire (et gourmand !) met en lumière un phénomène sociétal encore trop tu.

Lauren Malka est journaliste et podcasteuse. Elle tient notamment des chroniques pour Causette et pour l’émission de Jamy Gourmaud, Les Épicurieux. Elle a également écrit et coréalisé le documentaire La France aux fourneaux et a participé à l’écriture de plusieurs recueils féministes.

https://www.facebook.com/events/1762315994203523/?ref=newsfeed

https://librairieduchateau.fr/rencontre-signature-avec-sophie-adriansen/

Recension de Juliette Bessette

À travers un portrait du commandant Cousteau, Jill Gasparina pose l’épineuse question de la possibilité d’une “écologie pop”, ancrée dans le paradigme capitaliste, extractiviste et consumériste qui caractérise la culture de masse.

Cet ouvrage consacré au commandant Cousteau (1910-1997) paraît dans une collection dénommée « Icônes », qui entend « appréhender les figures marquantes de la culture contemporaine ». Mais il ne s’agit pas d’une nouvelle biographie : si l’autrice s’arrête sur la figure de cet explorateur océanographique, c’est pour retracer l’imaginaire du milieu subaquatique à travers celui qui, au XXe siècle, fut son plus grand pourvoyeur d’images populaires, en particulier en France et aux États-Unis.

https://laviedesidees.fr/Jill-Gasparina-Cousteau

Article d'Arnaud De La Grange- Une biographie tout en nuances du légendaire «commandant», première figure de l’écologie populaire en France.

L’homme au bonnet rouge avait plusieurs casquettes. Celle de l’officier de marine qu’il fut un temps, et celles de pionnier de la plongée, de cinéaste, de militant écologiste, d’académicien. Même si son nom ne parle guère aux nouvelles générations, Jacques-Yves Cousteau fut longtemps une figure médiatique de premier plan. Une icône même, la personnalité préférée des Français et une star outre-Atlantique. L’homme et la réalité étaient plus complexes, comme toujours. Pour les cerner, Jill Gasparina a effectué une plongée profonde dans l’œuvre cinématographique du «commandant». Elle la dissèque, la décrypte. Sa démarche n’est pas de mettre à bas la légende mais de l’éclairer, la mettre en perspective. Ni hagiographique ni à charge, son livre est empreint d’une précieuse nuance. [suite réservée aux abonnés]

https://www.lefigaro.fr/livres/cousteau-de-jill-gasparina-la-star-des-mers-20231005